Quelles sont les caractéristiques qui s’appliquent à un daemon ? (Plusieurs réponses possibles).
Un daemon appartient à l’utilisateur root
Un daemon n’est attaché à aucun terminal
Un daemon attend qu’on lui donne du travail
Un daemon a le PID 1
Réponse
Choix 2 et 3. Un daemon n’appartient pas nécessairement à l’utilisateur root. D’un point de vue sécurité, il est même conseillé de le faire exécuter par un utilisateur avec le moins de privilèges possibles. Un daemon a pour parent le processus de PID 1, mais il n’a pas lui-même le PID 1.
L’avantage d’un annuaire Ldap est : (Plusieurs réponses possibles).
Qu’il est très rapide pour modifier ses données
Qu’il est très rapide en lecture, mais plus lent en modification
Qu’il permet de structurer ses données de manière hiérarchique
Qu’il n’offre aucune configuration possible, pour plus de simplicité
Réponse
Choix 2 et 3. Les annuaires LDAP sont très rapides en lecture, mais beaucoup moins en modification. Ils permettent de structurer leurs données de façon hiérarchisée, ce qui les rends très utiles pour la gestion des comptes utilisateurs ou de base de données de matériel. Il est de plus totalement configurable, via le DIT présent avec le suffixe cn=config.
Pour ajouter des données dans votre annuaire LDAP, vous pouvez utiliser les options suivantes : (Plusieurs réponses possibles).
Une requête SQL commençant par la fonction INSERT INTO
La création d’un fichier LDIF pour la source des données
La commande ldapsearch avec le nom du noeud de destination
L’utilisation de la commande Ldapadd avec un fichier LDIF
Réponse
Choix 2 et 4. Les requêtes SQL ne sont pas utilisables avec des annuaires LDAP. L’insertion de données avec une requête insert into n’est donc pas possible. La commande ldapsearch sert exclusivement à la recherche d’information dans un annuaire, mais ne permet pas l’écriture. Pour insérer des données, vous devez utiliser la commande ldapadd, et vous pouvez le faire en utilisant un fichier LDIF en source de données.
Quelle commande utiliserez-vous pour démarrer le daemon OpenLdap (slapd) avec systemd ?
sudo systemd start slapd
sudo systemd slapd start
sudo systemctl enable slapd
sudo systemctl start slapd
sudo systemctl slapd start
Réponse
Choix 4. Toutes les commandes systemd ont un nom qui se termine par “ctl” suivi d’une “sous-commande” puis des différents paramètres. Pour démarrer le daemon slapd, vous utiliserez la commande “sudo systemctl start slapd”. La commande “sudo systemctl enable slapd.service” aura pour effet d’activer le lancement de slapd au prochain démarrage du système.
Systemd utilise des “targets”. Quelles affirmations sont vraies à propos des targets ?(
Plusieurs réponses possibles).
Les targets remplacent les runlevels de systemV.
Les targets sont des unités de systemd.
Une target dépend uniquement du lancement d’unités de type “service”.
Les targets correspondent à un état cohérent du système ou à un ensemble de fonctions.
Réponse
Choix 1, 2 et 4.Les targets sont des unités de systemd. Elles correspondent à un ensemble de fonctions ou à un état cohérent du système. Dans ce dernier cas, elles jouent le rôle des runlevels de systemV. Les targets peuvent dépendre d’autres unités de tout type, et notamment d’autres unités de type “target”.
À propos du protocole NTP, quelles affirmations ci-dessous sont vraies ?
(Plusieurs réponses possibles).
Le protocole NTP se base sur un réseau de serveurs organisés de manière hiérarchique.
Tous les serveurs du réseau NTP sont publics.
Un serveur NTP doit être couplé à une horloge atomique.
Le protocole NTP permet de synchroniser l’horloge de plusieurs ordinateurs à travers un réseau IP.
Réponse
Choix 1 et 4.Le protocole NTP permet de synchroniser l’horloge de plusieurs ordinateurs à travers un réseau IP. Pour cela, le protocole NTP se base sur un réseau de serveurs organisés de manière hiérarchique en “strates”. La première strate appelée stratum 0 est composée d’ordinateurs couplés à des horloges de haute précision telles que des horloges atomiques. Les ordinateurs des couches inférieures se synchronisent entre eux et avec les ordinateurs des couches supérieures. Chaque ordinateur peut choisir qui il autorise à se synchroniser avec lui.
Vous avez installé le serveur NTP Chrony sur un serveur de votre réseau. Pour synchroniser les horloges de toutes les machines de votre réseau, devez-vous installer Chrony sur toutes les machines de votre réseau ?
Oui
Non
Réponse
Choix 2. Vous ne devez installer un serveur NTP tel que Chrony que sur les machines sur lesquelles doivent se synchroniser d’autres ordinateurs. Sur les machines qui se contentent de synchroniser leur propre horloge, vous pouvez utiliser un client NTP tel que le service systemd-timesyncd activé par défaut sous Ubuntu.
Concernant le DIT ci-dessous, quelles informations sont vraies ? (Plusieurs réponses possibles).
Cet annuaire comporte 5 entrées.
Toutes les entrées peuvent contenir des attributs.
Le DN “cn=Pierre” garantit l’unicité de cette entrée dans cet arbre.
Une recherche dans cet annuaire à partir du nœud “ou=Machines,dc=mon-entreprise,dc=com” et avec l’étendue (scope en anglais) “subtree” prendra en compte les attributs de “cn=Pierre,ou=Personnes,dc=mon-entreprise,dc=com”.
Une recherche dans cet annuaire à partir du nœud “ou=Machines,dc=mon-entreprise,dc=com” et avec l’étendue (scope en anglais) “base” ne prendra pas en compte les attributs de “ou=Téléphones,ou=Machines,dc=mon-entreprise,dc=com”.
L’entrée de DN “o=Filiale,dc=mon-entreprise,dc=com” a pour RDN “cn=filiale”.
Réponse
Choix 1 et 5. Cet annuaire comporte 9 entrées (chaque rond). “cn=Pierre” est un RDN qui ne garantit pas l’unicité de cette entrée dans l’arbre. Le DN associé est “cn=Pierre,ou=Personnes,dc=mon-entreprise,dc=com” qui, lui, garantit l’unicité de cette entrée dans l’arbre. Une recherche avec l’étendue “subtree” prend en compte la base de la recherche et toutes les entrées qui y sont rattachées, mais pas les autres branches de l’arbre. Une recherche avec l’étendue “base” ne prend en compte que l’entrée à la base de la recherche. Le RDN de “o=Filiale,dc=mon-entreprise,dc=com” est “o=Filiale”.
Concernant le format LDIF, quelles affirmations sont vraies ?(Plusieurs réponses possibles).
Le format LDIF est un format de fichier de type texte permettant de décrire les ajouts ou modifications à faire dans un annuaire LDAP.
Dans un fichier LDIF, une entrée commence toujours par l’attribut “dn:” suivi de la valeur du DN à ajouter ou modifier.
Dans un fichier LDIF, après la ligne “dn: …” précisant le DN, on trouve obligatoirement un attribut “changetype:” dont la valeur est “add”, “replace” ou “delete”.
Dans un fichier LDIF, on doit laisser une ligne vide entre les modifications apportées à deux DN différents.
Réponse
Choix 1,2 et 4. L’attribut “changetype:” est optionnel.
Quel sera l’effet de la commande suivante ?
sudo ldapsearch -Q -LLL -Y EXTERNAL -H ldapi:/// -s base -b cn=config olcLogLevel
Cette commande affiche tous les attributs de l’entrée de DN “cn=config olcLogLevel”.
Cette commande affiche les attributs de type “olcLogLevel” dans tout l’arbre de racine “cn=config”.
Cette commande affiche les attributs de type “olcLogLevel” uniquement dans l’entrée de DN “cn=config”.
Cette commande retournera une erreur : la syntaxe de cette commande n’est pas correcte car il manque l’option “-a” avant l’attribut “olcLogLevel”.
Réponse
Choix 3. La syntaxe de cette commande est correcte.
L’option “-b cn=config” indique que la recherche va s’effectuer à partir de l’entrée “cn=config”.
L’option “-s base” indique que l’étendue de la recherche est réduite à la seule entrée “cn=config”.
“olcLogLevel” en fin de commande permet de filtrer les résultats de recherche sur les attributs de type “olcLogLevel”.
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