Notes et transcriptions du cours “Défis et enjeux de la cybersécurité” proposé par l' UBS1) sur la plateforme FUN MOOC.
Globalement la cybersécurité regroupe l’ensemble des problématiques et la cyberdéfense est un volet de la cybersécurité.
En matière de cybersécurité il y aura toujours derrière une notion de malveillance, une notion d’attaque. Je veux faire du mal à quelqu’un ou quelque chose, contrairement à la SSI2), où on va plutôt être sur le registre du dysfonctionnement, de l’erreur ou de la négligence.
La cybersécurité, c’est la protection des données numériques (et rappelez-vous, nous sommes nous-mêmes en train de devenir des données numériques et nous valons ce que valent nos données). Si vous voulez une définition encore plus simple, alors cybersécurité = sécurité numérique.
Dans tous les cas, derrière la notion de cybersécurité, il y aura toujours un aspect de prévention, où on va essayer de prévenir les attaques.
Si l’on passe maintenant à la cyberdéfense, il y a d’abord une notion d’organisation: comment est-ce qu’on s’organise pour assurer la défense face à la menace cyber (technologies du numérique) et pour l’assurer correctement il faut un monitoring permanent de ses systèmes ou de son outil de production.
Donc avec la cyberdéfense, on va plutôt être dans la réaction: je suis attaqué, qu’est-ce que je fais face à l’attaque et comment je suis organisé pour réagir face à celle-ci.
La cybersécurité constitue une nouvelle problématique qu'il nous faut appréhender et affronter. Face à une nouvelle problématique et la cybersécurité est clairement une problématique émergente, il y aura toujours trois étapes :
Si l'on fait le parallèle avec la démarche qualité, il y a 30 ans, le problème de la qualité était considéré par les entreprises comme un facteur de lenteur qui ne servait à rien. Aujourd’hui la démarche qualité est complètement intégrée dans le process de nos entreprises.
C’est la même chose pour la cybersécurité, lorsqu’on regarde les entreprises en France, globalement les petites et moyennes entreprises sont en train de passer de « c’est inutile » à « c’est dangereux » et les grandes entreprises de « c’est dangereux » à « c’est évident ».
Enfin, par rapport aux trois étapes il faut avoir à l’esprit la notion de coût de la non-qualité. En simplifiant à l’extrême, ce coût de la non-qualité il faut l’évaluer à environ 10% d’un projet, parce que maintenant tout, absolument tout est numérique et possède un volet cybersécurité, qu’il faut bien prendre en compte dès la genèse, d’un nouveau projet.